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Qu’est-ce que la chlamydia ?
La chlamydia est un terme générique qui englobe les deux genres Chlamydia et Chlamydophila. Cependant, pour comprendre les problèmes entourant ce sujet, il n’est pas nécessaire de connaître les différences exactes entre les deux. Par souci de simplicité, nous parlerons ici de Chlamydia.
Examen de la chlamydia au microscope
La chlamydia est une bactérie qui peut provoquer des maladies des muqueuses oculaires, respiratoires et génitales. Une infection due à chlamydia est reconnue comme étant une maladie sexuellement transmissible (IST) courante, et elle peut être une cause d’échec si l’on tente d’avoir des enfants.2 Les femmes qui arrivent tout de même à avoir un enfant peuvent transmettre l’agent pathogène à leur enfant pendant l’accouchement et mettre ainsi en danger la santé de ce dernier.3 La chlamydia étant une infection sexuellement transmissible, elle doit toujours être traitée.
Quels sont les symptômes de la chlamydia ?
Jusqu’à 80% des femmes touchées ne présentent aucun symptôme. Les infections passent donc inaperçues. La période d’incubation, c’est-à-dire la période allant de l’infection à l’apparition des premiers symptômes, peut durer jusqu’à six semaines.6 Les premiers symptômes de la chlamydia chez les femmes comprennent :7
Les autres symptômes de cette infection sont les suivants :
Symptôme chlamydia : Comment détecter cette maladie sexuellement transmissible ?
La méthode la plus efficace est la détection bactérienne directe, car elle permet de distinguer facilement la chlamydia de la gonorrhée. Les symptômes de ces germes sont similaires, mais ils sont traités différemment. La détection peut se faire soit par un écouvillonnage, soit par un test d’urine.
Test de dépistage de la chlamydia trachomatis
Le test cyclotest Chlamydia a été spécialement conçu pour être utilisé à domicile. Un prélèvement du col de l’utérus est examiné pour le test ; il ne convient donc qu’aux femmes. Le test cyclotest Chlamydia permet de détecter ou d’exclure avec un très haut degré de probabilité la bactérie « Chlamydia trachomatis » et donc une infection génitale à chlamydia. Le résultat du test est affiché après seulement 15 minutes et offre un niveau de certitude très élevé (98,3 %). Si le résultat du test est positif, vous devez immédiatement consulter un médecin afin qu’il puisse traiter l’infection à chlamydia trachomatis.
Comment peut évoluer une infection à Chlamydia ?
Les infections à Chlamydia sont causées par la bactérie « Chlamydia trachomatis » et sont l’une des maladies sexuellement transmissibles les plus courantes dans le monde. Chez la femme, l’infection entraîne d’abord une inflammation du col de l’utérus et (rarement) de l’urètre. Au fur et à mesure que la maladie progresse, une inflammation aiguë des ovaires, des trompes de Fallope et de l’utérus peut survenir. La chlamydia est également connue comme une infection furtive, car de nombreuses personnes ne remarquent même pas l’infection. Si elle passe inaperçue, l’infection à chlamydia peut devenir chronique et éventuellement conduire à l’infertilité, à une grossesse extra-utérine ou abdominales. La chlamydia pourrait même provoquer des fausses couches ou des naissances prématurées, même si cela n’a pas encore été prouvé de manière concluante scientifiquement.5
Comment attraper la chlamydia ?
La chlamydia, comme le VIH ou la syphilis, se transmet principalement lors de rapports sexuels non protégés, quels qu’ils soient, les femmes comme les hommes peuvent être infectés par cette MST.3 L’utilisation de préservatifs peut réduire considérablement le risque d’infection, mais ne peut l’éliminer complètement. Si la maladie ne se transmet pas par les baisers, elle se transmet par les sécrétions vaginales, le sperme et l’urine. Si la chlamydia est traitée, les rapports sexuels doivent être évités jusqu’à la fin du traitement.
Autres risques d’infection à chlamydia chez la femme :
Une infection peut survenir à cause d’une eau insuffisamment chlorée dans les piscines (conjonctivite de piscine), ce qui peut dans ce cas déclencher une infection de la conjonctive. Les symptômes typiques de la chlamydia sont une inflammation de la paupière, des sécrétions muqueuses purulentes et des ganglions lymphatiques enflés sur l’oreille.4
Comment soigner une chlamydia ?
Symptômes et conséquences de la chlamydia
Si une infection à chlamydia est détectée, elle peut être traitée rapidement avec des antibiotiques et disparaît généralement sans dommage permanent, de sorte que le risque pour l’enfant à naître est minimisé. Il en va de même si l’infection n’a pas encore causé d’effets à long terme tels que la stérilité.
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Quel traitement aux symptômes de la chlamydia ?
Une infection à chlamydia est généralement traitée par l’administration d’antibiotiques et guérit donc rapidement comme nous l’expliquions. Les antibiotiques utilisés sont les tétracyclines, l’azithromycine, les macrolides ou la doxycycline. Ceux-ci doivent être pris selon les directives d’un médecin seulement. Et les rapports sexuels doivent être évités pendant le traitement de la chlamydia.
En plus du traitement antibiotique, une thérapie enzymatique peut être effectuée pour éviter les adhérences dans les trompes de Fallope. Par précaution, il faut examiner s’il y a déjà eu des dommages aux organes génitaux internes à cause de l’infection. Si c’est le cas, d’autres traitements sont nécessaires. Après la fin du traitement contre la chlamydia, il convient de réaliser un frottis de contrôle du col de l’utérus pour s’assurer que l’agent pathogène a été traité avec succès. Étant donné que la chlamydia et les gonocoques, les agents pathogènes responsables de la gonorrhée, se produisent souvent ensemble, le traitement doit parfois combattre les deux agents pathogènes si besoin.10
Important : En cas d’infection, le partenaire doit toujours être examiné lui aussi et, si nécessaire, traité s’il est infecté ! Ce n’est que si les deux partenaires suivent un traitement que l’on peut éviter une nouvelle infection. Si les partenaires sexuels de la femme changent, les préservatifs peuvent protéger contre une nouvelle infection à chlamydia. Notre conseil : Les hommes peuvent se faire tester directement par un urologue s’ils soupçonnent une infection à chlamydia. Il est également important de savoir : Même après avoir subi une infection à chlamydia, l’organisme ne développe pas de résistance à cette maladie.
Quelles sont les conséquences si on ne soigne pas cette infection ?
Une infection à chlamydia non traitée peut avoir de graves conséquences chez la femme. Étant donné que l’agent pathogène peut rester dans les trompes de Fallope pendant des années, il peut provoquer une infertilité par une infection des organes génitaux féminins, favoriser les grossesses extra-utérines ou les fausses couches. Chez les hommes, les effets peuvent également être graves ; l’infection peut entraîner une inflammation de l’urètre et de graves lésions rénales. Une inflammation de l’épididyme est également possible ; ce qui peut conduire à l’infertilité. Indépendamment du sexe, une arthrite dite réactive (c’est-à-dire une inflammation des articulations) peut survenir.
Quels sont les risques d’une infection à Chlamydia pour tomber enceinte ou pendant la grossesse ?
La Société allemande de gynécologie et d’obstétrique suppose qu’environ 100 000 femmes en Allemagne sont infertiles en raison d’une infection par la chlamydia. De plus, chez la femme, une infection par la chlamydia avancée peut entraîner une inflammation des ovaires, de l’utérus et des trompes de Fallope.
Si les parois sont collées l’une à l’autre, l’ovule ne peut plus les traverser, ce qui peut à son tour conduire à une infertilité chez la femme ou à ce que l’on appelle une grossesse extra-utérine. Un ovule déjà fécondé ne s’implante pas dans l’utérus, mais dans la trompe de Fallope ou dans la cavité abdominale, par exemple. Dans ce contexte, on parle de grossesse extra-utérine ou de grossesse dans la cavité abdominale.8 Si vous voulez tomber enceinte et que cela ne fonctionne pas, n’hésitez pas à vous faire tester pour exclure une infection à chlamydia pour éviter tout risque.
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De plus, les femmes qui ont conçu un enfant alors qu’elles étaient infectées par la chlamydia peuvent transmettre l’agent pathogène à leur enfant pendant l’accouchement. Dans la moitié des cas, le nouveau-né est infecté peu de temps après l’accouchement. Les symptômes typiques de la chlamydia chez un nouveau-né sont une conjonctivite purulente avec des cicatrices et même la cécité. Jusqu’à un cinquième de plus peut développer une pneumonie chez le nouveau-né quatre à six semaines après la naissance naturelle. 9 Dans un cinquième des cas de transmission à la naissance, une pneumonie peut se développer chez le nouveau-né après une période de quatre à six semaines suivant après la naissance.
Pour toutes ces raisons, le test de dépistage de la chlamydia fait partie des examens de maternité depuis de nombreuses années. Selon les directives de la maternité, l’urine de la femme enceinte doit être testée pour la bactérie « Chlamydia trachomatis » dès le début de la grossesse. Il est recommandé à toutes les femmes en âge de procréer de faire un test de dépistage de la chlamydia une fois par an. Une infection génitale à chlamydia chez la femme peut être détectée ou exclue soit par un test chez le gynécologue, soit par un test à domicile avec un écouvillon ou un test d’urine.
Sources :
- 1 The Telegraph: Disease, flower or heavy-metal band? Abgerufen am 23.12.2016 auf www.telegraph.co.uk.
- 2 Kathrin Zinkant: Heimliche Seuche: Chlamydien. Zeit Wissen 02/2008.
- 3 S. Mahmutovic Vranic: Chlamydia trachomatis Infections of the Adults. School of Medicine, University of Sarajevo/Department of Microbiology, Bosnia and Herzegovina. 2012.
- 4 V. Klauß et al.: Duale Reihe Augenheilkunde, Thieme, 2002.
- 5 J. W. Dudenhausen: Frauenheilkunde und Geburtshilfe, de Gruyter, 2002.
- 6 E.-E. Petersen: Infektionen in Gynäkologie und Geburtshilfe: Lehrbuch und Atlas, Thieme, 2010.
- 7 I. Gerhard: Das Frauen-Gesundheitsbuch, 1. Aufl., Stuttgart 2009, S. 131.
- 8 R. Gätje et al.: Kurzlehrbuch Gynäkologie und Geburtshilfe, Thieme, 2015.
- 9 C. Gnoth und P. Mallmann: Perikonzeptionelle Frauenheilkunde. Fertilitätserhalt, Prävention und Management von Schwangerschaftsrisiken, 1. Aufl., Heidelberg 2014, S. 404.
- 10 G. Wiebauer: Der Hautarzt: Verhandlungen der Deutschen Dermatologischen Gesellschaft, Springer, 1982.
